La nature des collections
Les collections du Musée comptent de très nombreux spécimens naturalisés, c’est-à-dire conservés grâce à des méthodes de taxidermie, le plus souvent dans une posture qui rappelle l’animal en action. Aujourd’hui, les taxidermistes utilisent divers matériaux pour donner forme à l’animal, alors qu’ils utilisaient autrefois la paille de bois, d’où l’expression « animal empaillé ».
De nombreuses autres méthodes permettent également de conserver les plantes et les animaux des collections : le simple séchage à l’air libre des plantes et des insectes, la conservation dans des liquides tels que l’éthanol, ou même, la lyophilisation.
Qu’est-ce que la lyophilisation ?
La lyophilisation consiste à retirer l’eau contenue dans les objets et les organismes congelés grâce à un équipement spécialisé. Cette technique largement reconnue est utilisée dans le secteur de l’alimentation, de l’industrie pharmaceutique, mais également pour la restauration d’objets archéologiques, d’archives, de vanneries et de textiles gorgés d’eau, par exemple.
L’eau est éliminée par sublimation de la glace, un processus où les cristaux de glace passent directement de l’état solide à l’état gazeux, sans passer par l’état liquide. Le résultat final permet d’obtenir un objet ou un spécimen complètement déshydraté, sans déformation. Cette technique contribue ainsi à conserver l’intégrité des spécimens, tout en préservant leur forme et, dans bien des cas, leurs couleurs : des caractéristique bien appréciées en muséologie! L’absence de produits chimiques est aussi un avantage considérable lorsqu’on veut les manipuler.
Voici quelques exemples de spécimens lyophilisés :